samedi 9 juillet 2011

La société de l'éphémère


Instantanéité - rapidité - efficacité - proximité - productivité - mobilité - accessibilité.

Avoir tout, tout de suite. Accéder à tout, très vite. L'homme veut avoir du temps, et comme l'argent, en avoir plus, toujours plus.

C'est l'ère d'internet, des messageries instantanées, des téléphones portables. La génération twitter, Iphone, Ipad.

L'homme veut conquérir, posséder, consommer, aimer, vivre, mais surtout être quelqu'un.

Tous les moyens sont bons pour se démarquer. "Démarque-toi", clame Paul Ariès, dans son petit manuel anti-pub. Et pour ça, on utilise le web 2.0, les blogs, la téléréalité, le buzz marketing. Être célèbre, ce n'est plus être doué, c'est simplement être vu.

"Je suis vu donc je suis".

Ainsi, Cindy Sanders et Mickaël Vandetta sont les people de 2010. Leur talent ? Savoir se faire remarquer.

Mais le public a lui aussi son mot à dire. Les nouvelles technologies actuelles leur ont donné du pouvoir. Avis, critiques, conseils, coups de coeur; sur la toile, on donne son avis sur tout.

Mais la vraie révolution, c'est Facebook. Même si la plate forme a su très vite faire l'unanimité auprès des jeunes, elle a aussi creusé encore plus l'écart entre les générions.

Tout a changé, tout évolue, tout se transforme à vitesse grand V. Le langage, les relations, la musique - surtout la musique - même les frontières hommes/femmes tendent à disparaître.

D'un côté, les hommes prennent de plus en plus soin d'eux. Ils s'épilent et se pouponnent, suivent la mode et parlent chiffon. Les femmes, elles, revendiquent leur statut de "femmes indépendantes". La femme au foyer, c'est terminé ! D'ailleurs, le nombre de foyers monoparentaux le prouve.

On se marie, on divorce, on retrouve quelqu'un, on se pacse.

On veut tout vivre en même temps, multiplier les expériences. Tout connaître, tout goûter. On a plus de temps consacré aux loisirs et pourtant, jamais autant de personnes n'ont déclaré souffrir d'un "manque de temps libre".


2010, c'est l'ère de l'éphémère.

Et ça n'est pas près de s'arrêter.

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